•  

    Mettant en scène avec pudeur et intelligence une famille de blaireaux, l’auteur raconte à travers ce récit passionnant comment et pourquoi la noyade est un drame, surtout pour ceux qui y survivent, et quelque soit leur degré de conscience.
    Ce livre comporte donc un double message : il rappelle que la nature présente quelques dangers et affirme que l’animal aussi est un être sensible.

    « Ce récit illustre parfaitement l'horreur de la noyade d’un enfant et ses conséquences dramatiques pour une famille, mais au-delà de la culpabilité, poison qui vous tire en arrière, au-delà du chagrin et de la révolte, il sait exprimer l’étonnante fécondité du deuil. »
    Extrait de la préface de Laurence Peroueme, présidente de l’association SAUVE-QUI-VEUT (Paris).
    Les droits de cet ouvrage sont destinés à cette association.

    Tragédie chez les blaireaux



    Extrait : «... Le mâle reste figé devant la petite dernière que la rivière a enfin rendue, après l’avoir prise bien involontairement, roulée sur son lit, doucement, sans violence. Il est là, silencieux, dans un étrange mutisme, comme dénué de toute vie lui aussi, dont la présence est seulement trahie par le mouvement de sa puissante poitrine. Il ne sent rien, et ne doit se fier qu’à sa piètre vue, car l’eau a pris avec elle la moindre odeur du corps...»

     

    Extrait de :

    Tragédie chez les blaireaux SILENCE

     ou Tragédie au pays des blaireaux
     

     Bruno Voland
     Illustrations : Alain Bougelot

     14 x 21 cm - 96 pages - Illustrations - Récit

     Pour en savoir plus sur ce livre...

     

     

    Vous aimez nos lectures, abonnez-vous à notre Lettre d'infos...

     

     

     


    votre commentaire
  •  

    Les falaises, derrière des apparences de pauvreté et d’aridité, cachent de nombreuses espèces de plantes, de mammifères et d’oiseaux dont des rapaces qui trouvent ici la sécurité nécessaire pour construire leur nid. Chacun
    cherche à y faire sa place pour y élever ses jeunes.
    Dans cette histoire, vautour percnoptère, hibou grand-duc, faucon pèlerin, genette..., hommes se retrouvent dans un lieu grandiose mais néanmoins fragile où la cohabitation n’est pas toujours facile.

    Extrait : « ... Denis, bloqué sur sa falaise, dans l’impossibilité de monter ou de descendre, regarde à droite pour constater que ce n’est guère mieux de ce côté, puis à gauche, en direction de la corniche. Comme il peut, il se concentre sur la roche pour savoir si elle offre davantage de prises quand l’oiseau déploie ses ailes et bascule dans le vide, piquant légèrement dans sa direction avant de virer et de s’éloigner. Déjà en position instable, la surprise de voir ce rapace de près de deux mètres d’envergure décoller et passer si proche le fait reculer légèrement et lâcher les prises de sa main et de son pied gauches. Son corps s’écarte alors de la falaise. Heureusement, sa main et son pied droits sont solidement ancrés. En fait, l’envol du charognard, qui aurait pu causer la chute, sauve Denis. La frayeur qu’il vient d’avoir remet de l’ordre dans ses idées, son cerveau ayant enfin compris l’extrême gravité de la situation.
    En quelques secondes, l’harmonie revient entre le corps et l’esprit et, après s’être recollé à la falaise et avoir fait le point, Denis se dirige vers la corniche. C’est la seule issue possible. Le vautour s’étant envolé, il pense ne plus le mettre en danger. De toute façon, il n’a pas d’autre choix...»

    La falaise aux rapaces

     

    « ... Son histoire, bien documentée et appuyée sur de bonnes connaissances naturalistes, se passe dans une nature où règne une impitoyable loi manger ou être mangé. Echappant à toute tentation manichéenne, dans un style simple et précis, Bruno Voland propose donc à travers cette fiction (tout à fait vraisemblable) matière à (ample) réflexion à tous les grimpeurs qui veulent voir un peu plus loin que le bout de leurs chaussons... »

    Bernard Mudry, Président de la Fédération des Clubs Alpins Français.

     

    Extrait de :

    LA FALAISE AUX RAPACES

    Bruno Voland


    Illustrations : Alain Bougelot

    14 x 21 cm - 102 pages - Illustrations - Récit

    Pour en savoir plus sur ce livre...

     

     

    Vous aimez nos lectures, abonnez-vous à notre Lettre d'infos...

     

     

     


    votre commentaire
  •  

    Des cinq espèces de chouettes présentes en France, la chevêche est la plus menacée. Le principal facteur de son déclin étant la transformation profonde de son habitat.
    Dans cet ouvrage, Bruno Voland nous conte avec tendresse et passion comment une jeune chevêche voit disparaître en une année sa famille, son habitat et sa nourriture.
    Il nous indique que de nos jours l’existence d’une chevêche n’est pas facile, et nous invite à réfléchir sur le sort que nous imposons à cet oiseau que les grecs avaient pourtant choisi comme emblème de la sagesse.

    Extrait : « ... Pendant une bonne heure, les oreilles de Kiwit sont assaillies par un vacarme assourdissant, sans que rien ne puisse les en protéger. Enfin, le bruit s’arrête. Mais Kiwit continue encore à l’entendre, comme s’il ne voulait plus le quitter. Il a même du mal à discerner la voix des hommes qui continuent à discuter non loin de son arbre. Mais il n’a même pas le temps de se remettre qu’à nouveau le monstre métallique se met en marche. Le bruit monte d’un coup en intensité. Au même moment, Kiwit ressent des vibrations à travers le bois qui l’entoure. Son pommier semble pris de tremblements incontrôlables, et la petite chouette ne sait plus si son corps s’est aussi mis à trembler ou pas. Les secondes qui suivent lui paraissent un enfer interminable. Puis son univers bascule dans un craquement lugubre...» 

     Plaidoyer pour la Chouette Chevêche

    Dessin : Alain Bougelot.


    « La plupart des livres qui racontent des histoires d’animaux sont tellement imbibés d’anthropomorphisme qu’ils en deviennent assommant. Tel n’est pas le cas de cet opuscule décrivant la vie d’une famille de chevêches. On échappe au « papa-maman-bébés » ... et l’auteur, Bruno Voland, contourne aussi les pièges du lyrisme Le ton sonne juste et on s’attache vite à la vie de cette famille de chouettes luttant pour sa survie... »
    - Le Journal de la nature.
     

    « ... avec un regard poétique plein d’acuité sur le monde de la nature, Bruno Voland sait raconter des histoires d’oiseaux comme le québécois Pierre Morency. La voie que cet auteur a choisie d’explorer est celle d’un naturaliste sérieux qui sait observer sans taire ses émotions et voir au-delà des apparences ... Assurément, l’histoire naturelle qu’il nous raconte nous apporte de la fraîcheur et le goût des bonheurs simples. »
    - Jean-Claude Génot, Ingénieur écologue.

     

    Extrait de : 

    Un regard poétique sur le monde de la nature  LA DERNIÈRE CHEVÊCHE

     
     Bruno Voland
     Illustrations : Alain Bougelot

     14 x 21 cm - 98 pages - Illustrations - Récit
     
     
     
     
      
     
     

    Vous aimez nos lectures, abonnez-vous à notre Lettre d'infos...

     

     

    votre commentaire
  •  

    Herbes aromatiques du potager picard


    Petit inventaire de quelques herbes aromatiques que l’on utilisait dans les jardins de nos ancêtres principalement pour améliorer le goût des soupes de tous les jours :

    ARROCHE, (Atriplex hortensis), Bonne dame, Folette, Chou d’amour. Très ancienne herbe potagère, utilisée pour parfumer les soupes d’orge épaisse, elle entrait aussi dans la préparation du bouillon pour les maladies de l’estomac et de l’intestin.

    CAMOMILLE ROMAINE, (Chamaemelum nobile) Anthemis odorant. L’une des plus cultivées car très aromatique. En infusion, dans le cas de ballonnements.

    CERFEUIL COMMUN, (Anthriscu Cerefolius), Cerfeuil des jardins. Employé comme bon stimulant de la digestion. Parent pauvre du persil (jusqu’à la fin du Moyen Age, le persil
    n’était cultivé que pour l’emploi médicinal).

    CRESSON ALENOIS (Lepidium sativum), Passerage des jardins. Il a joui d’un renom mérité. Le cresson (saveur piquante et agréable) était consommé cru en salade et cuit en potage.

    GRANDE CAPUCINE, (Tropaelloum majus), Cresson des Jésuites, Cresson du Pérou, Cresson du Mexique, Cresson d’Inde.
    Dans du vinaigre, on macérait les boutons de fleurs de la Grande Capucine pour remplacer les câpres. Les feuilles au goût poivré étaient mélangées à la salade. Elle était aussi utilisée comme tonique du cuir chevelu.

    MÉLILOT, (Melilotus officinalis), Petit trèfle jaune, Trèfle des mouches, Meigle, Pratelle, Mirlirot, Casse-lunettes.
    Pour donner le goût du lapin de Garenne à un lapin domestique, on introduisait 1 pincée de ces fleurs, dans le lapin fraîchement tué et vidé puis on l’enveloppait pendant 2 heures dans un linge. On l’appliquait aussi en infusion sur les yeux fatigués, c’est pourquoi on la surnommait Casse-lunettes.

    MÉLISSE, (Melissa officinalis), Citronnelle, Citronnade, Piment des abeilles ou des ruches ou encore des mouches, Thé de France, Herbe au citron, Poncirade, Céline.
    C’était une herbe favorite qui rendait le tonus et la joie de vivre aux plus mélancoliques. Ses feuilles étaient appréciées comme condiment écrasées et mélangées au potage. Elle était utilisée aussi en infusion comme sédatif léger, et sur les piqûres d’insectes en cataplasmes.

    Herbes aromatiques du potager picard



    MENTHE, (Mentha), Menthe à feuilles rondes, Menthe sylvestre, Menthe des champs. Menthe Pouliot.
    Toutes sortes de menthes trouvées dans les prés et les bois étaient cueillies. Toniques, elles redonnaient de l’énergie à tous les organes, elles étaient conseillées aux enfants, vieillards et aux convalescents. En gargarismes contre les douleurs des gencives et rages de dent. Utilisées aussi dans tous les plats.

    ORTIE, (Urtica dioica), pourtant très utile mais si mal aimée qu’elle a disparue de nos jardins. On lui réservait des « coins perdus » vu son caractère envahissant. On utilisait les jeunes pousses pour les soupes, farces, tartes, etc. et on les hachait pour compléter l’alimentation des poussins et canetons. Le purin d’ortie servait en pulvérisation contre les pucerons, et pur comme « coup de fouet » pour les végétaux.

    OSEILLE, (Rumex acetosella). Toutes sortes d’oseilles (grande, petite ou en écusson) trouvées dans les prés, cultures et bois peu épais étaient intéressantes. Véritable herbe-miracle aux XVIe et XVIIe siècles contre les infections, fièvres, scorbut et empoisonnements.
    Très utilisées dans les soupes.

    POURPIER, (Portulaca oleracea). Herbe à salade et à potage, adoucissante pour l’intestin. Chez l’enfant, on prescrivait son suc et la décoction de ses graines comme vermifuge.

    RAIFORT OFFICINAL, (Armoracia rusticana Gaertn). Un condiment extraordinairement riche en Vitamine C, il était utilisé contre le scorbut et connu comme révulsif, stimulant, expectorant. Pendant tout l’hiver, il a ses feuilles vert brillant à fort goût de moutarde qui résistent au froid.
    Condiment brutal, ses propriétés sont voisines de la moutarde noire.

    ROQUETTE DES CHAMPS, (Eruca sativa Mill). Odeur forte et piquante qui ressemble à un radis rose-monté. Condimentaire cultivé comme succédané de la moutarde noire, usages très voisins du cresson alénois et du radis noir. Employé contre l’impuissance.

    RUE DES JARDINS, (Ruta graveolens). Son odeur est forte, sa saveur amère et âcre.
    La présence de cette plante éloignaient les vipères.

    SARRIETTE, (Satureia hortensis). Herbe au délicieux arôme doux qui remplaçait le thym. Placée dans les armoires et les malles, elle servait à chasser les mites et autres insectes et était employée en bains pour tonifier les enfants délicats.

    Herbes aromatiques du potager picard

    __________________________________________________________________________

    Cultiver son jardin c’est aussi cultiver un esprit ; celui de rendre la nature plus proche. En ce sens, prenons garde de ne pas sacrifier le vrai jardin au nom d’une mode où la nature ne reconnaît pas les siens.
     

    Flore Déchamps

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Le nouveau site des Editions la Vague verte est en ligne !

    Pour y accéder suivre ce lien : www.editionslavagueverte.fr

    Bonne visite !

     

    Un petit aperçu de la page d'accueil :

    INFO : nouveau site

     

    Si la page de notre site se trouve dans vos favoris, n'oubliez pas d'actualiser la page ! 

     

     


    votre commentaire