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    Les loisirs du père Labêche par Eugène Noël

     

     

     

     

     

     

     

     Statue d'Eugène Noël au Jardin des Plantes à Rouen

     

    Jardinier normand et chantre de l’écologie dès le XIXe siècle, le père Labêche (Eugène Noël) nous entretient ici de son jardin, de son verger, des plantes et des animaux qu’il rencontre. De ce champ d’observations, il essaie de nous faire connaître et comprendre, quelques-unes des merveilles de la vie animale et végétale. Ces merveilles nous sont exposées au fur et à mesure qu’elles se présentent à lui. Ce livre passionnant et sensible connut un vif succès en son temps ; il enchantera aujourd’hui encore tous les amoureux de la nature.

     

    Cuisine & Jardins

    Cuisine & Jardins

     AU  JARDIN  DU  PERE  LABECHE
     Volume 1 : Les plantes - Volume 2 : Les bêtes

     Eugène Noël
       14.8 x 21 cm - 148 pages - (2 volumes)

     Pour en savoir plus sur ces livres...

     

     

     


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  • Jules Bidault était Inspecteur de l’instruction primaire à Gannat (03).

    Publié en 1864, cet ouvrage, dont le titre original était « L’horticulture dans les écoles primaires », avait vocation à servir pour la direction des jardins ruraux et à propager le goût de l’agriculture et de l’horticulture auprès des instituteurs et de leurs élèves.

    "Le terrain qu’on annexe aux maisons d’école est destiné à devenir surtout un jardin potager-fruitier. L’instituteur doit d’abord préférer l’utile à l’agréable. Il cultivera des légumes pour la consommation de son ménage et il élèvera des arbres fruitiers pour se servir de leurs produits et pour démontrer aux populations au milieu desquelles il vit les avantages qu’on recueille en faisant de bons choix dans les espèces fruitières et en dirigeant avec soin et intelligence les arbres qu’on plante dans son jardin. L’horticulture ainsi pratiquée comprend deux divisions principales : la culture maraîchère et l’arboriculture."

     

    Cuisine & Jardins

      LE JARDIN DE L'INSTITUTEUR

      Jules Bidault

      14.8 x 21 cm - 148 pages - Illustrations

     Pour en savoir plus sur ce livre...

     

     

     

     Extrait :

    2° POIRIERS EN PYRAMIDE. — Les arbres soumis à cette forme se composent d’une tige verticale garnie depuis le sommet jusqu’à 0 m 30 du sol de branches latérales dont la longueur croît à mesure qu’elles se rapprochent du sol ou de la base de l’arbre. Ces branches doivent naître de façon qu’il existe un intervalle de 0 m 30 entre chacune de celles qui se recouvrent immédiatement, en suivant la même direction, afin que l’air et la lumière puissent pénétrer entre elles. Elles doivent être sans bifurcations et n’être garnies du sommet à la base que de rameaux à fruit. Enfin elles formeront avec l’horizon un angle de 25 degrés au plus. En général, on fait en sorte que le plus grand diamètre de la pyramide égale le tiers de la hauteur totale de l’arbre. Cette proportion est nécessaire pour que l’équilibre de la végétation soit plus facilement maintenu entre les diverses parties de l’arbre. Si on donnait un diamètre moindre que le tiers indiqué, les branches intérieures, moitié moins longues et pourvues de moitié moins de feuilles, n’auront plus la force de contre-balancer la tendance de la sève vers le sommet de l’arbre, et d’en retenir une suffisante quantité à leur profit : elles deviennent de plus en plus languissantes, et finissent par périr. Si, au contraire, on augmente ce diamètre, les branches inférieures absorberont une trop grande quantité de sève au détriment du sommet. La hauteur à donner aux pyramides est proportionnée à la richesse du terrain et à la vigueur des sujets ; elle varie entre 5 et 9 mètres. On ne peut convenablement former la charpente des arbres fruitiers qu’autant qu’ils se développent vigoureusement. Les jeunes arbres récemment plantés ne présentent ce degré de vigueur qu’après avoir pris possession du sol, c’est-à-dire après avoir développé de nouvelles radicules pour remplacer celles détruites par la transplantation ; car c’est alors seulement que ces arbres peuvent puiser abondamment dans la terre les éléments nutritifs nécessaires à leur végétation. (Voir pour la conduite, la construction et la taille des poiriers en pyramides. Dubreuil, Raoul, Hardy et Lachaume.)

    Le jardin de l'instituteur par Jules Bidault

    Le jardin de l'instituteur par Jules Bidault

    Le jardin de l'instituteur par Jules Bidault

     

     


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  • René Letesse a planté vers sept ans tous les arbres de son verger, à Bouzincourt, près d’Albert (Somme), là où il est né, vers la fin de la Grande Guerre.
    Dès lors, paysan contemplatif, amoureux de la terre comme ses ancêtres, il a vécu près d’eux, forcément heureux.
    Dans ce livre, il confesse par l’écriture combien la nature mérite d’être aimée, combien le paysan doit rester gardien du paysage.

     

    paysan picard CONFIDENCES D'UN PAYSAN PICARD

       
    René Letesse

    14.5 x 20.5 cm - 86 pages - Poésie et récits

    Pour en savoir plus sur ce livre...

     

     

    Extrait :

    Aller sans retour

    Lorsque j’étais enfant, sur ce jardin frileux
    Que la neige couvait de l’aile du silence,
    Pinsons, bouvreuils, verdiers, dégringolaient des cieux
    En bandes affamées en quête de pitance.

    Où êtes-vous allés, Amis des jours perdus ?
    Votre absence sans fin ajoute à ma détresse,
    Sur la neige aujourd’hui trois moineaux sont venus,
    Où sont vos arcs-en-ciel du temps de ma jeunesse ?

    Le livre de la vie attirait mon regard,
    Vos graffiti menus couvraient la page immense,
    L’homme n’a pas compris, vivre n’est pas hasard !
    Sa vile trahison ruina votre existence.

    Occupés sans doute par quelqu’autre dessein,
    Les seigneurs de la vie et de la politique
    Ont, d’un cœur allègre, bafoué vos destins,
    Faisant fi de vos chants et de votre musique !

    Sur la neige du quai, par un triste matin,
    Un rouge-gorge attend fébrile et sans escorte
    Et son rouge plastron est le falot du train
    Qu’un aller sans retour aux voies d’oubli emporte.

     


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  • Quand le jardin potager était une nécessité !

    Astuces et méthodes pour produire en grande partie sa nourriture comme nos aïeux.

     

    Par Vincent-Alfred-Gressent (professeur d'arboriculture et d'horticulture au XIXe siècle) :

    La nature hier et aujourd'hui

     Cuisine & JardinsLE POTAGER MODERNE EN 1900

    Volume 1 : Création & conduite

    14.8 x 21 cm - 114 pages - Illustrations

    Volume 2 : Les légumes

    14.8 x 21 cm - 186 pages - Illustrations

    Pour en savoir plus sur ces 2 volumes...

     

    Le Potager moderne en 1900 - astuces et méthodes -

    Fumier bien enfoui

     

    Le Potager moderne en 1900 - astuces et méthodes -

    Fumure comparée

     

     


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    La nature hier et aujourd'huiLA MEUTE

    Bruno Voland

     
    Illustrations : Alain Bougelot

    14 x 21 cm - 104 pages - Illustrations - Récit

    Pour en savoir plus sur ce livre...

     Extrait :

         Irkou, au bruit de la brindille, s’est aplati sur le sol. Il reste encore une quinzaine de mètres entre lui et sa proie. 
    Cela fait plus d’une demi-heure qu’il chasse l’ongulé. Il l’a senti alors qu’il longeait la vallée. Très bien placé, à contre vent, il décida alors de tenter une approche, d’autant qu’il décela l’anxiété de l’animal. Il combla silencieusement les trois cents mètres qui le séparaient de la prairie. Les deux jeunes qui le suivaient se mirent à son train, à ses ordres. Ils se fièrent entièrement à lui. Puis le grand mâle s’arrêta. Il les regarda de ses yeux en amande, le jaune d’or étincelant dans le crépuscule et leur intima de ne plus
    bouger. C’est ce que fit Louga, la femelle d’un an. Omsou, son frère était beaucoup plus excité. Quelques minutes plus tard, il fit l’erreur de marcher sur une branchette, provoquant un bruit sec qui les tétanisa.

     

    « Pour vivre heureux, vivons cachés. »


          La scène est figée. Irkou prend donc l’initiative. Le brocard est concentré sur la forêt. Le loup avance pas à pas, tout à sa proie, les poils du dos aplatis. Inexplicablement, le chevreuil n’a pas fui. Irkou en profite pour combler le maximum de distance. Il est à moins de dix mètres des quelques trente kilos de nourriture. Le brocard se rend compte de sa présence, fait volte-face et s’enfuit en lançant une sorte d’aboiement bref. Au premier mouvement, le loup s’est détendu. En quelques mètres à peine, il a dépassé les quarante kilomètres heure. Voyant la distance entre lui et sa proie diminuer, il ne coupe pas son effort. Dans le cas inverse, inutile d’insister. Cent mètres plus loin, alors que l’ongulé, dont la patte est de plus en plus douloureuse, pénètre dans le bois, Irkou est presque à sa hauteur. Il ne lui faut que dix mètres supplémentaires pour se porter à son flanc. Le chevreuil est à bout. Il ne tente aucune manœuvre, ne s’arrête même pas pour affronter son agresseur. La partie est perdue. Il sent à peine la puissante mâchoire se refermer sur sa gorge. Il culbute au sol et n’est pas encore immobilisé que la vie quitte ses yeux.

     

    « Pour vivre heureux, vivons cachés. »

     

     


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