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    Pour saluer l’avènement de ce merveilleux mode de locomotion, les principales villes de France organisent des fêtes, des meetings, dans lesquels brillent les Caudron et leurs premiers élèves.
    Brièvement citons quelques-unes de ces manifestations.
    Les 4, 5 et 6 juin 1911, la ville d’Abbeville donne un tournoi aérien. Feuilletons le Mémorial d’Amiens, celui des journaux régionaux qui, le mieux, rendit compte de ces trois journées.
     

    Les fêtes d'aviation à Abbeville (juin 1911)

     

    « Première journée. - Voici Caudron ...
    Onze heures moins un quart. On attend Caudron parti du Crotoy. Le téléphone l’a dit. Il paraît bientôt, point imperceptible que l’on distingue à peine par-dessus la ligne d’arbres qui sépare la ville du camp d’aviation. Caudron salue Abbeville à son arrivée.
    Un salut à trois cents mètres de haut. Un virage sur Saint-Gilles et Caubert l’amène au-dessus de la piste. Le public est à ce moment peu nombreux, mais la chaleur des ovations va compenser l’ampleur qui manque.
    Caudron effectue un tour de piste complet, encore à bonne hauteur, retourne au-delà des hangars prendre de la distance et, superbement, il atterrit près du sien...
    Caudron descend en souriant et cordialement serre les mains et répond à mille questions. Son voyage : Une simple promenade assez haute, voilà tout », ne lui a donné que des satisfactions.
    Caudron a pris le chemin des écoliers et passant par Romiotte, il s’y est arrêté pour saluer son père souffrant. On rentre l’aéroplane qui est du type militaire à deux places, flambant neuf, sorti la veille des ateliers de Rue.

     

    Extrait de : Les frères Caudron - Pionniers de l'aviation (natifs de Favières près du Crotoy).

     

    Les fêtes d'aviation à Abbeville (juin 1911)LES  FRÈRES  CAUDRON
     
    Pionniers de l'aviation

      Fernand Poidevin
      14.5 x 20.5 cm - 134 pages avec cahier-photos N/B

     

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  • La plante est un être organisé, privé du sentiment de son existence, de mouvement volontaire, se nourrissant de substances inorganisées qu’il puise dans l’air ou dans l’eau à l’aide d’une faculté de la force vitale suivant les lois qui échappent aux formules de la chimie inorganique ; combinaisons dans lesquelles le carbone domine et qu’il s’assimile par une véritable intussusception, s’accroissant toujours du centre à la circonférence, par le dédoublement des parties qui le constituent, et n’étant par conséquent doué que d’une individualité relative.

     

    La germination des plantes

    La germination est l’acte par lequel l’embryon s’accroît, se débarrasse de ses téguments et finit par se suffire à lui-même, en puisant sa nourriture dans l’élément où il se trouve placé, ou même sur un autre végétal si la plante est parasite. L’extrémité libre de la tigelle, terminée par le mamelon ou le point radiculaire, est ordinairement la première partie qui fasse saillie au dehors en élargissant l’orifice du micropyle auquel correspond toujours cette radicule.
    Le degré de chaleur, ainsi que la somme d’oxygène qu’exige une graine pour germer, varie pour chaque espèce. Le besoin qu’elle éprouve de séjourner en terre avant de germer varie aussi dans de larges limites.
    C’est un fait à peu près général que les graines des plantes annuelles printanières ont besoin d’un séjour assez long en terre avant de pouvoir germer.
    Les phénomènes physiques de la végétation s’accomplissent par le concours des éléments de l’atmosphère, de l’eau et de certaines substances organiques qui se trouvent répandues dans le sol. L’action de l’air atmosphérique sur les plantes offre deux phases parfaitement distinctes : la germination et la végétation proprement dite, qui comprend le développement, l’accroissement et la multiplication de l’espèce à l’aide des organes et des phénomènes dont nous nous sommes bornés à donner la définition succincte.
     

    Il résulte donc de tout ce qui précède :

    1° Qu’un végétal, puisqu’il s’assimile les substances inorganiques, est un être vivant, intermédiaire entre le règne minéral et le règne animal ;
    2° Qu’on ne doit pas considérer un arbre comme un être simple, tel qu’un animal qui n’a qu’un centre vital, mais bien comme un véritable polypier, doué d’une individualité relative, formé de productions particulières et successives de tous les gemmes ou bourgeons qui se sont développés et succédé depuis son origine ;
    3° Que la vie commune d’un végétal consiste dans la propriété qu’ont tous ses tissus d’absorber en commun les substances inorganisées nécessaires au développement de ses gemmes ;
    4° Que chaque bourgeon produit par le végétal est le centre d’une force vitale particulière, et que tous ces bourgeons sont l’origine et la source naturelle de nouveaux individus.
    Les soins à donner aux jeunes plantes sont du domaine de l’horticulture ; les détails qui s’y rapportent trouveront nécessairement leur place dans les divers articles de ce traité.

     

    Extrait de :

     

    Cuisine & Jardins

      LE JARDIN DE L'INSTITUTEUR

      Jules Bidault

      14.8 x 21 cm - 148 pages - Illustrations

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    Hôtel Saint-Vulfran.

    C’était un des plus beaux de ce siècle, avec sa tourelle hexagonale, ses lucarnes à frontons hémicirculaires et fronton brisé à volutes au-dessus du passage qui menait à la place. Il était un bon exemple de ces petites institutions privées
    qui, à l’époque, étaient nombreuses à Abbeville comme ailleurs. On pourrait en donner un autre qui n’était ni logé dans un hôtel particulier, ni dans le quartier Saint-Vulfran : c’était l’institut Marie-Adélaïde de la place Saint-Sépulcre, qui était une filiale du célèbre cours Désir à Paris, et qui dispensait un enseignement soigné et apprécié.

    Les hôtels particuliers disparus, à Abbeville

    Extrait de :

      Abbeville
     LES HÔTELS PARTICULIERS DABBEVILLE 
     ET AUTRES BÂTISSES REMARQUABLES
     
      Gérard Devismes 
     
     15,8 x 24 cm - 176 pages.

     

     

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  • La ténacité à l’œuvre entre 1940 et 1944

    Lafleur, cabochard picard : en résistance 1940 et 1944

    A leur retour à Amiens, après les événements de mai 1940, les Amis de Lafleur avaient tout perdu, sauf leur foi. Locataires des Rosati picards, ils avaient vu disparaître, lors de la destruction totale du Logis du Roi, le grand matériel à l’aide duquel ils donnaient leurs représentations et une précieuse collection de vieux et authentiques cabotins ainsi que des décors et accessoires venant des fameux théâtres de quartiers amiénois.

    Après une année d’attente, Lafleur n’eut guère à faire sa résurrection, puisqu’il avait à peine eu le temps de mourir.
    Repartis à zéro, les amis de Lafleur, réduits à leurs seuls moyens, comme à leurs débuts, mais dans de plus mauvaises conditions, ils se remirent à la besogne, fidèles à leurs traditions.
    Lors de la création de leur grand théâtre, ils avaient confectionné des sujets en réduction pour servir de maquettes : celles-ci furent heureusement retrouvées chez le directeur ; elles devinrent les cabotins d’un théâtre de modèle réduit construit à leur échelle. Quant aux décors, ils furent brossés sur papier.
    Une représentation d’Arbre de Noël put être assurée fin décembre 1941. Pendant la saison 1941-42, onze séances furent organisées à Amiens, Sains-en-Amiénois, Bourdon, Villers-Bretonneux, pour Arbres de Noël, fêtes ou kermesses au profit des prisonniers, sans oublier le Noël des orphelins de Saint-Charles.
    Entre temps, les Amis de Lafleur furent admis en bonne place, comme l’un des fondateurs de l’ancienne Fédération à la Corporation des Marionnettes françaises, qui remplaça, sous la présidence de M. Gaston Baty, grand ami du groupement, la Fédération nationale des Marionnettes françaises.
    En décembre 1942, les Amis de Lafleur furent reconnus comme groupement à caractère social, sans but lucratif, et, à ce titre, purent établir un dossier de sinistré 100 %.
    Pendant la saison 1942-43, douze séances à Amiens, Paris, Guise, Chantilly, toujours pour les prisonniers, les sinistrés, orphelins, etc.
    Peu à peu, et sans aucune aide pécuniaire de quiconque, les Amis de Lafleur avaient pu réunir les matières premières nécessaires à la reconstitution du grand théâtre sinistré. Une série de cabotins fut commencée en se référant aux documents authentiques recueillis par Edouard David : le Tchot Blaise de chez Dumortier, Papa-Cucu et Popaul Calicot de chez Gacquer, Sandrine de chez Barbier, etc. Les types recréés par les Amis de Lafleur avaient été du reste adoptés par le grand public, le périodique Le Pays Picard et les grandes firmes d’Amiens pour leurs marques et leurs spécialités.
    Dès cet instant, les Amis de Lafleur reprennent une activité normale avec les mêmes moyens techniques qu’avant-guerre, sous la direction de leur camarade R. Villeret, avec les excellents compagnons : Jean Magnan, ech’ l’eintailleu, R. Dourlens, grand maître de l’éclairage, A. Devos, le virtuose du pinceau, et les vedettes R. Dourlens (Lafleur) et Mme Dourlens (Sandrine). Ils sont en mesure de donner aussi bien des spectacles à grande mise en scène qu’un programme traditionnel et populaire ou un programme mixte : mi-traditionnel, mi à grand spectacle.
    L’inauguration du grand théâtre reconstitué eut lieu dans le cadre élégant des Nouvelles Galeries, à l’occasion de l’Exposition organisée, en décembre 1943, au profit du Pécule des Prisonniers.
    A cette époque, la presse a relaté l’admiration de tous devant le souci d’exactitude de cette reconstitution, l’ensemble surpassant l’ancien jeu par sa tenue artistique et la recherche des nuances et des contrastes. Une innovation dans la partie « Danseurs et Fantoches » : utilisation de marionnettes à fils dans des numéros de music-hall. Dans ce genre, les Amis de Lafleur ont manifesté et adroitement utilisé leurs dons de manipulateurs, sortant dans ce genre, tout de fantaisie, des sentiers traditionnels.
    Pendant la saison 1943-44, tournée de dix-huit représentations, interrompue momentanément par les événements et les difficultés de transport.

    Source : Revue Picardie, 1944

     

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