•  Un mystère plane sans cesse sur la forêt...
    C’est ainsi qu’au début de juin 1848, dans la forêt de Crécy, près des champs de Machy, des enfants en ramassant des chablis, entendirent soudain, partant de l’intérieur d’un hêtre apparemment normal, “ plusieurs gémissements sourds ”.
    La nouvelle se répandit aussitôt dans les environs et, de toutes les communes voisines, une foule de curieux accourut au pied du “ hêtre phénoménal ”. Des milliers de personnes entendirent ainsi les “gémissements sourds et plaintifs ” exhalés de l’arbre mystérieux.

    Le hêtre mystérieux de Crécy-en-Ponthieu

    Le Revenant (dans la forêt de Crécy-en-Ponthieu), chêne cassé dans sa jeunesse.


    Le Rédacteur des articles consacrés à cette nouvelle extraordinaire par l’Abbevillois, en juin et juillet, explique de façon simpliste le phénomène : « il se trouve tout bonnement, écrit-il, dans la cime une fistule presque imperceptible dans laquelle le vent souffle et occasionne des sons plus ou moins discordants qui se répercutent dans le bas et produisent les effets dont tous les curieux ont été les témoins. »
     
    Extrait de la revue Picardie, n° 6 - année 1948
    par Gaston Vasseur.

     


    votre commentaire
  • A paraître vers le 25 avril 2013 :
     
    BLANGY-SUR-BRESLE, son histoire
     
    par J.-A. de Lérue

    BLANGY-SUR-BRESLE, son histoire


     
    Né sur les bords ombragés et charmants de la Bresle, l’auteur se senti naturellement porté à décrire l’histoire de Blangy des origines à la fin du XIXe siècle.
    Cet ouvrage, complet et concis, jamais réédité, traite également de la topographie, des mœurs et coutumes et des personnages illustres de Blangy. Il propose aussi un « coup d’œil » général sur son canton.
    Il est agrémenté de reproductions de cartes postales anciennes légendées par Odette Cléré.
     
    Format 15 x 21 cm - 162 pages - Couverture couleur - 57 cartes postales anciennes

    Pour commander ce livre


     


    votre commentaire
  •  

     

    A l'occasion des "Journées des Métiers d'arts", une journée portes ouvertes est organisée le 7 avril 2013 à INVAL-BOIRON (80430).
    Durant cette journée exceptionnelle, vous pourrez découvrir et redécouvrir des activités d'artistes et d'artisans, et peut être aussi vous essayer à des techniques...
    Sellerie harnachement et maroquinerie (atelier Cuir Fil et Couleur), forge (Forge Malvesienne), créations textiles (Chantal Bouvet) et bijoux (Jud'imagine), produits d'apiculture (miel, pain d'épices, gelée royale...), pain au levain, et aussi participation des Editions la Vague verte...
    Et sur place également : musique, pot de bienvenue, balades en charrette avec gentille jument...

    Le tout dans une ambiance festive, rurale et conviviale...

    Entrée gratuite ! 

     Pour tout renseignement complémentaire, contactez Mathilde Waroude, cuirfilcouleur@hotmail.fr ou 0668615674.

     


    votre commentaire
  • Journaliste français, il sillonna la France entre 1893 et 1907 et rédigea "Voyage en France", oeuvre de 70 volumes qui décrit l'état de la France rurale et urbaine à cette époque.

     

    Ardouin-Dumazet, Voyage en France

     

    Voyage en France, Basse-Picardie (17e série), extrait :

    "Au loin grandit la masse imposante, élégante et superbe de la cathédrale dominant toute la ville. Elle se détache, d'un gris lilas, infiniment doux, sur le fond embrumé du ciel. A mesure que l'on s'approche de la ville, les oseraies sont plus nombreuses dans les massifs de peupliers et de saules. Ce sont d'humbles maisonnettes de planches peintes, parfois de coquets pavillons reliés auc chemin de halage par des passerelles jetées sur le large fossé qui sépare les hortillonnages du fleuve. Souvent les arbres sont d'essence plus rare que les arbres aquatiques : les hêtres pourpres, les acacias au grêle feuillage se mêlent aux teintes argentées des saules.

    Les lignes de la cathédrale s'accusent, le relief délicat du chevet aux contreforts frêles, aux pinacles sculptés, la flèche haute et mince font un décor somptueux à ce paysage à demi lacustre.

    Le rivage devient faubourien, des guinguettes, des maisons d'ouvriers ornées de berceaux de sureau, ayant toute leur embarcation amarrée, remplacent les villas des oseraies. Des treillages ornés de capucines et de haricots rouges représentent la grande végétation. Bientôt nous sommes en ville, au port d'Amont, rempli de bateaux, mais ne pouvant donner, à cette heure, l'idée du grouillement qui se produit à l'arrivée des hortillonnes. Au rivage, une grande embarcation va partir pour Corbie et Sailly-Laurette, à 28 kilomètres en amont d'Amiens, chargée  de marchandises et de passagers, car on voit encore ici un des vieux coches d'eau chers à nos pères ; une cabine abrite les passagers pendant la pluie."

     

    Commander le livre...

     


    votre commentaire
  • La Somme prend sa source aux fermes de Fervaques, juste au pied de l’ancienne abbaye des religieuses de ce lieu datant de 1140, près de Fonsomme, dans le Vermandois (Aisne), à dix kilomètres au-dessus de Saint-Quentin ; elle arrose Saint-Quentin, Ham, Péronne, Bray, où elle forme une île dans laquelle se trouve La Neuville ; de là, elle se dirige sur Amiens où elle se divise en quatre bras et onze canaux qui se réunissent au sortir de la ville pour prendre la direction d’Abbeville. Au sortir de cette ville qui fut naguère un port non négligeable, empruntant un long canal rectiligne creusé sous l’Ancien Régime et achevé seulement au XIXe siècle, elle file docilement pour ensuite confondre ses eaux avec celles de la Manche auprès de Saint-Valery, dans la baie de Somme qui, à marée basse, n’est qu’une vaste plaine de sables, sur laquelle coulent quelques ruisseaux. Le cours de la Somme est de 245 kilomètres. Elle est très profonde et n’était jadis guéable qu’à Blanquetaque, entre Abbeville et Saint-Valery.
     

    La Somme, un fleuve tranquille

    La Somme peu après sa source à Fonsomme.

    Elle reçoit à droite :
    1° Au-dessus d’Offoy, la Germaine ;
    2° Au-dessus de Brie, l’Omignon ;
    3° A Péronne, la Cologne ;
    4° A Halles, la Tortilles ;
    5° A Aubigny, l’Ancre qui arrose Albert où elle forme une cascade ;
    6° A Daours, l’Hallue ;
    7° En face de Condé-Folies, la Nièvre ou Fieffe venue de Montrelet ; 
    8° A Abbeville, le Scardon, grossi du Drucat ;
    9° Au Crotoy, la Maye ;
    A gauche elle reçoit :
    1° Au-dessous de Ham, l’Allemagne et la Somette ;
    2° A Roy-le-Grand, l’Ingon ;
    3° A Camon, l’Avre grossie du Dom et de la Luce grossie elle-même de la Noye ;
    4° A Amiens, la Selle grossie de la Poix qui elle-même a reçu la rivière des Evoissons et celle des
    Parquets ;
    5° A Hangest, le Landon ;
    6° A Longpré-les-Corps-Saints, l’Airaines ;
    7° Au Petit-Port, la Trie qui se jette dans le contre-fossé du canal ;
    8° Au-dessus de St-Valery, l’Amboise qui se jette dans le contre-fossé du canal.

     

     


    votre commentaire