• Prise et libération de Roye en 1918

     

    Prise et libération de Roye en 1918

    Roye, l'Hôtel-de-Ville et le beffroi

    « Le 26 mars, Roye était menacé ; l’ennemi, maître de Roiglise, tournait la ville tandis qu’il l’attaquait par le nord. La 22e, laissant quelques éléments dans la ville, gagna la ligne Crapeaumesnil-Beuvraignes où un ordre énergique du général Humbert arrêta son repli.
    Des escadrons de la 5e division de cavalerie étaient jetés dans Roye où ils retrouvaient encore les éléments de la 22e. Mais déjà l’ennemi était dans les faubourgs et la localité devenait indéfendable. Les obus y avaient mis le feu et c’est une ville en flammes qu’à 11 heures, nos soldats abandonnaient... Nesle perdu le 25, Roye le 48 26, l’ennemi n’allait-il pas pousser jusqu’à Montdidier ? Le général Humbert, le soir du 26, adressait à ses soldats un nouvel appel : un devoir impératif exigeait qu’on ne reculât plus d’une semelle de la position principale de l’armée. Que tous les chefs, ajoutait-il, soient profondément résolus à accomplir ce devoir jusqu’à la limite extrême du sacrifice et sachent l’exiger de leurs hommes.
    Le général Humbert pouvait cependant se déclarer rassuré. Sans doute l’effort ennemi allait continuer à se faire très pressant. Mais on percevait chez l’Allemand quelques indices d’essoufflement. On arrivait au septième jour de la bataille et la résistance acharnée des troupes françaises jetées le 23 dans l’action avait produit un premier effet : l’ennemi, contrarié après une première avance victorieuse, n’avait plus l’élan des premières heures. »
     - Source : Le panorama de la guerre - Capitaine C.

    Au cours de la journée du 26 août, l’armée Debeney avait exécuté, de part et d’autre de l’Avre, deux opérations qui la rendirent maîtresse de Fresnoy-lès-Roye et de Saint-Mard-les-Triots. Cette chute des dernières positions allemandes à l’ouest de Roye permit à nos soldats d’investir celle-ci, qui fut reconquis le 27, de même que les villages de Hallu, Fronsart, Crémery, Gruny, Carrépuis, Laucourt et Crapeaumesnil. C’était une grande victoire, qui représentait l’aboutissement logique d’une manœuvre savante et qui ouvrait au commandement interallié de nouveaux et brillants horizons. Ses heureuses conséquences n’allaient pas se faire longtemps attendre.
    - Source : Le panorama de la guerre, Jean Vignaud

     

    Extrait de : 

     
     ROYE ET SON CANTON

     ROYE ET SON CANTON

       Jules Mollet
       15 x 21 cm - 192 pages - avec cartes postales anciennes
     
     
     
     
    « Les maisons abbevilloises au Moyen AgeCayeux-sur-Mer en 1895 »

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