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Par éditionslavagueverte le 18 Février 2019 à 15:52
Roman de terroir :
Cayeux en 1855, année où les Caouais virent disparaître dans la tourmente des sentiments les habitants de
La Maison du Christ.LA MAISON DU CHRIST À CAYEUX-SUR-MER
Suivi d’une notice historique et topographique sur Cayeux et son territoire
Paul Vulpian
14.7 x 21 cm - 182 pages - RééditionPour en savoir plus sur ce livre...
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Par éditionslavagueverte le 12 Février 2019 à 17:28RÉDERIES, ET PIS DZ EUTES HISTOÉRES
Charles Lecat
Illustrations : J. Guignet
14 x 21 cm - 184 pages
SATIRES PICARDES
Hector Crinon
(œuvre complète avec illustrations)Textes en picard et en français (transcription de G. Guilbert et B. Plaquet)
Préface de Pierre Garnier
14 x 21 cm - PoésiePour en savoir plus sur ce livre...
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Par éditionslavagueverte le 6 Février 2019 à 10:30
Place de l'Eglise
Extrait :
Abraham Duquesne, son fils, né à Dieppe en 1610, était déjà un marin distingué, un explorateur de commerce habile, lorsqu’en 1638, il fut nommé capitaine de vaisseau dans la marine royale, alors à un haut point de développement. C’est de cette époque que date sa renommée qui ne devait que grandir. En 1650, il arma plusieurs vaisseaux de guerre à ses frais, et ferma l’entrée de la Gironde à une escadre espagnole, venue pour soutenir l’insurrection des Bordelais. En se rendant à cette destination , il eut l’occasion de livrer combat à une escadre anglaise qu’il mit en fuite.
La moisson
Ce double succès lui valut le grade de chef d’escadre et la possession de l’île et du château d’Indret près de Nantes, dont Anne d’Autriche lui fit don. On sait comment Duquesne se couvrit de gloire dans la guerre contre la Hollande où il vainquit le fameux Ruyter. Louis XIV, en récompense, lui donna la terre de Bouchet, qu’il érigea en marquisat en sa faveur. Le dernier acte de la glorieuse carrière de Duquesne fut le bombardement de Gênes en 1684. Il mourut à Paris, dans sa famille, le 2 février 1688 (2). La ville de Dieppe montre avec orgueil sa statue.Grande Rue
Blangy peut justement aussi revendiquer une partie de ce glorieux souvenir. Une maison, construite selon toute apparence à la place de celle où est né le père de l’Amiral, se remarque dans la rue Saint-Denis, au coin de la rue du Bamant, où était le patrimoine de cette famille. Un vieillard solitaire, dernier descendant de la branche catholique, l’habite encore (1860) ; il porte le même nom. On verrait avec plaisir figurer sur cette maison les noms associés de l’Amiral et de son père, qui, du modeste établi du tailleur, sut s’élever à un rang distingué, et, par l’exemple du patriotisme et de la bravoure militaire, procura à la France l’un de ses héros les plus populaires.Le marché aux bestiaux
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Par éditionslavagueverte le 1 Février 2019 à 17:26UNE VISITE À AMIENS EN 1896
Alexis Martin21 x 15 cm - 128 pages - nombreuses illustrations et cartes postales anciennesExtrait, la ville basse :C’est le quartier qu’habitent les ouvriers, celui aussi où les usines dressent les hauts cylindres de leurs noires cheminées, où les moulins plongent les palettes et les aubes de leurs grandes roues dans les brassets de la rivière ; c’est dans ses canaux qu’arrivent, pour se décharger sur les quais, ces flottilles de barques pleines de produits maraîchers d’un aspect si original et si charmant, prairies en marche qui s’acheminent vers le port d’Amont et parfois aussi glissent sur un canal et s’arrêtent devant sa berge pour déposer leur chargement.
Ici, les maisonnettes sont à peu près toutes construites sur le même plan et se serrent frileusement les unes contre les autres, comme si elles avaient honte des tons gris de leurs pignons délabrés.
Mais dans ces quartiers pauvres, pas plus que dans les belles rues de la ville - et ceci est un trait caractéristique des cités du Nord - vous ne rencontrerez ni le marchand de vin au comptoir d’étain qui occupe à Paris presque tous les angles de nos voies publiques, ni le cabaret à la branche de houx des villages de l’Ile-de-France. Ces établissements sont remplacés par des buvettes petites et tranquilles ; c’est une sorte de transition entre nos boutiques parisiennes et les estaminets d’une propreté flamande et d’un aspect presque familial qu’on rencontre dans les villes du Pas-de-Calais et du Nord.
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