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    Le principal monument d'Abbeville est la magnifique église de Saint-Vulfran, commencée en 1488, mais inachevée, dont il n'existe que le portail et la nef, et qui est peut-être le plus beau spécimen en France de l'architecture ogivale tertiaire. Les autres monuments d'Abbeville sont : les églises de Saint-Sépulcre, Saint-Gilles, Saint-Jacques et Saint-Paul ; le vieux beffroi du XIIIe siècle, contemporain de l'affranchissement de la commune ; la statue de Lesueur ; les deux monuments élevés à l'amiral Courbet. La bibliothèque renferme l'évangéliaire, dit de Charlemagne, précieux manuscrit du VIIIe siècle ; dans les deux musées de Ponthieu et Boucher de Perthes, se trouvent de belles collections des œuvres des graveurs Abbevillois, d'histoire naturelle, de meubles picards en bois sculpté et de nombreux spécimens de l'industrie des temps préhistoriques. Abbeville a conservé de nombreuses maison en bois du XVIe siècle, principalement dans les rues de la Tannerie, des Teinturiers et du Pont-aux-Brouettes.

    Source : Henri Macqueron.

    Les monuments d'Abbeville

     

     

     


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    On imagine mal aujourd’hui l’immense progrès apporté par le goudronnage. Les aînés qui ont vu, et respiré, les épais tourbillons de poussières soulevés par le passage d’une des rares automobiles de l’époque peuvent seuls en témoigner.
    A propos de goudronnage, signalons que le premier qui fut réalisé à Woignarue, par exemple, ne date que de 1930. Encore ne s’agissait-il que d’un essai, limité à une seule rue. L’expérience aurait pu être faite plus tôt, mais la majorité des conseillers municipaux de la commune, cultivateurs, craignaient que les chevaux ne glissent...
    A cette absence de revêtement imperméable, il faut ajouter les empierrements réalisés avec des galets de mer. Ces galets provenant du marais d’Hautebut ne coûtaient que le prix du transport, fort modique. Par contre, de par leur forme arrondie, ils se stabilisaient difficilement.
    Et cela d’autant plus que le cylindrage par rouleau à vapeur était réservé aux routes importantes. Il fallait donc que les galets utilisés, amalgamés à un peu de terre ou de craie, se tassent sous le seul effet du passage des usagers, véhicules et piétons.
    Pour en revenir aux chemins communaux, et plus particulièrement à leur entretien, disons qu’une période de pluie un peu longue leur était néfaste en ce sens que l’eau diluait la terre employée pour enrober les cailloux et les maintenir en place.
    Une période de sécheresse était à peine moins funeste car les cailloux qui devaient boucher les trous ou les ornières ne tenaient pas en place. C’est pourquoi on estimait que le meilleur des cantonniers était... le temps, c’est-à-dire la température. Et c’était exact. Le cantonnier avait aussi la charge de l’entretien des fossés. Il y avait trois cantonniers dans ce village au début du siècle. Mais l’un d’eux avait pour tâche exclusive l’entretien du tronçon de route entre Hautebut et la Bellevue, près d’Ault. C’était donc un cantonnier de route rétribué par le département. Il portait une casquette de drap bleu aux initiales des Ponts-et-Chaussées et obéissait scrupuleusement à un chef-cantonnier coiffé lui aussi d’une casquette de drap bleu mais galonnée d’or.
     

    Ch. Lecat

    Les rues au début du XXe siècle

     

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  • Un dessin d’Androuet du Cerceau donne une idée des défenses extérieures de la porte d’entrée aux XVIe siècle. Pour franchir le fossé, large de vingt mètres, il fallait passer sous deux portes, en traversant un pont de bois à deux bascules qui reposait sur deux massifs de maçonnerie et sur les piles de deux petits corps de garde isolés. En 1829, leurs débris furent enfouis sous le remblai actuel. Le parement extérieur de la porte est arraché, mais on voit encore de chaque côté les rainures des trois herses qui glissaient entre des arcs en tiers-point. Au XIIIe siècle, la porte était flanquée au revers de deux grandes arcades en tiers-point ; celle de gauche encadre une archère ; celle de droite, à mur plein, fut convertie en logement à l’époque moderne. Je suis persuadé que le corps de garde, désigné par la lettre H sur le plan de Viollet-le-Duc, et dont il reste les substructions, fut une addition de la fin du XIVe siècle, car il est évident que les piédroits, les écoinçons et les claveaux des arcades n’étaient pas destinés à être englobés dans un bâtiment quelconque. A son point de rencontre avec la chemise du donjon, le mur ne présente aucune trace de collage, mais au niveau du sol on voit la feuillure d’une porte relancée dans les assises primitives et l’ouverture d’une fosse d’aisances rectangulaire appliquée après coup contre le parement du fossé.

    Description de la porte d'entrée du château de Coucy


    A gauche de l’entrée, le sommier d’une branche d’ogives aux arêtes abattues venait s’incruster dans les claveaux de l’arcade aveugle, déjà signalée. Comme le profil de la nervure est identique à ceux des voûtes faites vers 1385, sous les salles des Preux et des Preuses, de l’est à l’ouest, il faut en conclure que le corps de garde carré, divisé par quatre piles centrales en neuf travées et recouvert de croisées d’ogives, avait, été ajouté à la même époque. L’architecte du XIIIe siècle avait calculé que la porte de la basse-cour suffirait à tenir en échec l’assaillant. D’ailleurs l’ennemi qui aurait voulu forcer l’entrée du château se serait fait écraser par les projectiles lancés du haut du donjon et de la grosse tour de l’est. Il était donc inutile d’adopter la même disposition qu’à la porte de Laon, mais une chambre de manœuvre des herses devait s’élever au milieu de la courtine, défendue par une bretèche.

     

    Extrait de :

     

    Sites et monuments

     LE CHÂTEAU DE COUCY
     
      Eugène Lefèvre-Pontalis

     
    15 x 21 cm - 108 pages - Illustrés de 36 gravures et de plans (datant de 1928)

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    Abbeville son chef-lieu, sur la Somme, fut fondé par Hugues-Capet sur l'emplacement d'une villa de l'Abbaye de Saint-Riquier. Les contingents du Nord de la France pour la première croisade s'y réunirent en 1096. La ville eut beaucoup à souffrir de la guerre de Cent Ans et des guerres des XVe et XVIIe siècles avec les Bourguignons et les Espagnols, au cours desquelles elle devint plusieurs fois anglaise et bourguignonne. Le roi Louis XII y épousa en 1514, la princesse Marie d'Angleterre. En 1637, Louis XIII y consacra son royaume à la Vierge. Fortifiée par Vauban.

    Source : Henri Macqueron.

    Abbeville, aperçu historique

     

     


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