• Thiers en 1900, une des plus curieuses villes d'Auvergne

     

    Thiers en 1900, une des plus curieuses villes d'Auvergne

     

    Ruelle à Thiers,

    illustration de Gustave Fraipont, artiste lithographe

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Si l’aspect extérieur de Thiers vous surprend, l’intérieur ne le lui cède en rien.

    De tous les endroits vus, de toutes les cités parcourues, Thiers est certainement une des plus curieuses, – sinon la plus curieuse –, une des plus typiques, en tous cas une de celles qui a conservé de sa naissance les souvenirs les plus marquants, les plus nombreux. On se croirait, n’étaient les costumes des habitants et ceux que nous portons nous-mêmes, en pleine ville moyen âge, c’est gris et vert.
    Partout de vieilles maisons aux pignons étranges, des agencements de murs aux tournures bizarres, des rues grimpantes, en escaliers, à l’ensemble inattendu ; bâtiments à grand caractère architectural, maisons en pierres, bicoques en bois ou bâtisses faites des deux matériaux, se touchent, se coudoient, s’enclavent les unes dans les autres...
    Cours aux formes biscornues, jardins en terrasse, murailles couvertes de mousses de toutes sortes et de végétations de toutes races tout cela s’étageant, se grimpant les uns par-dessus les autres, depuis la base de la ville (faubourg du Moutier) jusqu’au sommet (la Pierre-Plate) (1). Rochers escarpés, ravins vertigineux, cours d’eau, torrents, cascades, rien n’est omis, le tout s’amalgame en un ensemble qui vous laisse ébahi.
    En bas roulent en mugissant les eaux de la Durolle, ce torrent qui coupe en deux la ville, alimentant les usines, les fabriques, les moulins où viennent s’émietter ses eaux.

    (1) La différence d’altitude entre le bas de la ville et son sommet est de 200 mètres.

     

    Thiers en 1900, une des plus curieuses villes d'AuvergneThiers, Rue du Penail

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Extrait de : 

    Récits de voyagesVOYAGE EN AUVERGNE EN 1900

     

     Gustave Fraipont

      15 x 21 cm - 252 pages, avec illustrations de l'auteur.

     Pour en savoir plus sur ce livre...

     

     

     

    « Ault-Onival Plages, publicité pour un été en 1895Ault-Onival Plages, publicité pour un été en 1895 »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :