• Sains-en-Amiénois, mon enfance...

    Un soir d’été, entouré de sept à huit copains, nous organisons une course cycliste.
    Certains ont des vélos d’homme, d’autres de femme. On se les partage. Les petites tailles choisissent le vélo de femme. Il est plus pratique. Il faut pédaler en danseuse à l’instar du vélo d’homme qu’il faut enjamber de travers. Dans cette posture mouvante, il est interdit de glisser des pédales sinon ouille, ouille, ouille !
    Nous décidons de faire un circuit en boucle, en passant par Saint-Fuscien. Le départ et l’arrivée se font sous les marronniers en descendant vers le bois de sapins.
    Dans la descente, nous prenons de la vitesse. A gauche du chemin il y a une pâture où s’alimentent des chevaux. Ils nous voient passer, ils nous escortent en quelque sorte, eux aussi prennent de la vitesse, les voici au galop.
    Ils se sont emballés, ils sautent par-dessus les fils de fer qui clôturent la pâture. Ils empruntent le chemin, ils ruent juste avant notre passage.
    Nous freinons pour les éviter. C’est pour cela que nous nous rentrons les uns dans les autres.
    Un des copains est sérieusement blessé. La course s’arrête là.
    Bon sang, quelles chutes !
     

    Daniel Poncet, extrait de "Sains-en-Amiénois avant le Certif."

     

    Sains-en-Amiénois, mon enfance...

    Daniel et ses deux frères dans le jardin à Sains-en-Amiénois.

    Sains-en-Amiénois m’a vu naître, grandir, y passer un bon tiers de mon existence. Je pose un regard particulier sur mon enfance – qui n’est peut-être pas comme celle des autres enfants.

     

    Le livre : "Sains-en-Amiénois, avant le Certif."

     

     

    « Quand le sable envahissait Cayeux-sur-MerLa Côte picarde en 1870 »

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