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Par éditionslavagueverte le 9 Mai 2023 à 15:25
HISTOIRE DE DOULLENS et des localités voisines
A.-J. Warmé
14 x 21 cm - 336 pagesréédition mai 2023 avec ajout d'illustrations et reproduction de cartes postales anciennes
Pour en savoir plus sur ce livre...
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Par éditionslavagueverte le 5 Mai 2023 à 07:00
Concours de balle au tamis, Beaucamps-le-Vieux, 1913.
Concours de balle au tamis, Beaucamps-le-Vieux, 1947.
Extraites de :
BEAUCAMPS-LE-VIEUX ET SES ALENTOURS
HISTOIRE ET ARCHÉOLOGIEP.L. Limichin
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Par éditionslavagueverte le 28 Avril 2023 à 10:15
Il manquait à Ham, une salle de fêtes, pouvant être utilisée pour différents usages, tels que concerts, représentations théâtrales, noces, banquets, bals, conférences, distributions de prix, etc.
Sous l’administration de MM. Dodeuil, maire, Charles Gronier et Gobin, ses adjoints, la construction de cette salle fut décidée en 1903.
M. Ch. Gronier, premier adjoint, et Président des Sociétés Musicales depuis plus de 25 ans, offrit gracieusement le terrain sur lequel fut édifié le théâtre. Le Conseil vota une somme de 60 000 francs qui ne servit guère qu’à la construction du gros-œuvre. Ce crédit épuisé, il restait à faire les peintures, les décors, l’ameublement, etc. M.Gronier, qui avait à cœur de terminer ce monument, sans recourir aux fonds de la ville, se mit ardemment à l’œuvre et recueillit parmi ses concitoyens de nombreuses souscriptions de 100 francs et plus.
Ces généreux donateurs prirent le nom de « bienfaiteurs du Théâtre », et pour perpétué leur libéralité, on fit graver leurs noms sur un superbe tableau qui est accroché à l’entrée du vestibule du théâtre.
Pour pouvoir terminer convenablement l’œuvre commencée, on fit une grande tombola qui eut un succès colossal...
Le Théâtre a été construit sous l’habile direction de M. Joseph Chérier, architecte à Saint-Quentin, qui y consacra tous ses talents artistiques.
Il n’existe pas une seule colonne dans la salle ; les galeries sont supportées par des poutres en ciment armé du meilleur goût.
L’acoustique est excellente et le foyer est en tous points réussi. L’inauguration a eu lieu le 31 Octobre 1905.
Extrait de :
HAM, une visite en 1912- E. Bocquet
14.5 x 20.5 cm - 104 pages Photos et dessins N/BD'autres titres sur la ville de Ham :HISTOIRE POPULAIRE DE HAM
Elie Fleury et Ernest Danicourt
15 x 21 cm - 112 pages - Illustrations - cartes postales anciennes - plans
Pour en savoir plus sur ce livre...HAM, SON CHÂTEAU ET SES PRISONNIERS
Ch. Gomart
14 x 21 cm - 374 pages - Illustrations - Reprint.ÉLÉONORE VERGEOT
Pour l'amour d'un prince
Robert Lamouche
21 x 29,7 cm - 52 pages avec photos-dessinsPour en savoir plus sur ce livre...
LE PRISONNIER DU FORT DE HAM
Robert Lamouche
14,5 x 21 cm - 276 pages - Photos et documentsPour en savoir plus sur ce livre...
votre commentaire - E. Bocquet
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Par éditionslavagueverte le 21 Avril 2023 à 07:00
André Lordel, Garagiste à Feuquières-en-Vimeu,
et son "Pou du Ciel" (1914-1918)
Septembre 1913, George Lee Temple se pose à Valines.
C'est aux commandes de son Blériot XI-2 places que le 4 septembre 1913 cet aviateur anglais décolle d'Issy-les-Moulineaux pour un vol Paris-Londres. Volontairement ou non, le vol s'est effectué par étapes avec des atterrissages en route à Beauvais, Laboussaire et près d'Abbeville. A quelque 104 milles d'Issy, un épais brouillard et quelques pluies ont été rencontrés. Le changement des conditions météorologiques, ainsi que le fait qu'il avait combattu un vent de face tout le long, ont amené Temple à décider d'interrompre le vol et d'atterrir à Valines, près du Crotoy. L'atterrissage a été quelque peu mouvementé, l'une des pales de l'hélice s'étant brisée au cours du processus. Ceci, et le fait qu'il souffrait des effets d'un mauvais refroidissement, a amené Temple à reporter la reprise de son voyage.
Le dimanche, Temple se sentait assez bien pour continuer le vol et une nouvelle hélice était arrivée d'Issy. L'hélice endommagée a été signée par Temple et présentée au propriétaire du Relais dans lequel il avait séjourné (il est toujours la propriété de la famille), et un certain nombre de photographies ont été prises de villageois debout à côté du Blériot. Prenant enfin congé de Valines, il s'envola d'abord vers le Crotoy pour voir des amis, puis longea la côte jusqu'à Calais. Temple a atterri à Calais pour préparer le vol transmanche. Cela a été retardé jusqu'à 16h15 par un épais brouillard, heure à laquelle Temple a décollé pour atterrir près de Tonbridge après un vol de 50 minutes. À ce moment-là, il commençait à faire nuit et le carburant était bas, il a donc atterri assez près d'un campement de ramasseurs de houblon. Le reste du vol était à Hendon couvert en environ une heure lundi matin.
Ce voyage a été noté comme l'un des deux vols de cross-country les plus importants de 1913.(source : www.earlyaviators.com)
Cartes postales extraites de :
FEUQUIÈRES-EN-VIMEU ET SES ALENTOURS
Ernest Prarond
15 x 21 cm - 148 pages - avec 88 photos et dessins dont nombreuses cartes postales anciennes
A découvrir aussi :LES FRÈRES CAUDRON
Pionniers de l'aviation- Fernand Poidevin
14.5 x 20.5 cm - 134 pages avec cahier-photos N/BPour en savoir plus sur ce livre...
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Par éditionslavagueverte le 14 Avril 2023 à 07:00
La tradition veut que le château de Conty ait été construit après la destruction de ce bourg par Attila, et rasé plus tard par les Normands. Ce château fut le sujet de contestations très vives entre les seigneurs de Conty et les chanoines d’Amiens. Pendant le cours du XVe siècle, à cette époque où chaque village en Picardie eut à souffrir le joug de l’Angleterre, le château de Conty, selon une autre tradition plus probable que la précédente, fut occupé, vers 1428, par les capitaines La Hire et Blanchefort. Ce château étant en effet un des plus importants de notre province, il est facile de se figurer qu’il dût, avant sa destruction, jouer un certain rôle pendant les guerres qui désolèrent la Picardie au Moyen Age. « Sur toutes les côtières de Normandie ; dit Monstrelet, jusqu’à Pontoise, Clermont, Beauvais, Montdidier, Breteuil, Amiens, Abbeville et Saint-Valery, les Anglois gâtoient tous les pays par feu et par épée, et souvent en faisant leurs courses emmenoient proies. »
Ruiné par les Anglais dans le cours du XVe siècle, le château de Conty fut bientôt reconstruit par l’opulent Colart de Mailly. C’est à partir de cette reconstruction que ce château devint le chef-lieu d’une Cour importante, composée de vassaux nombreux. C’était un beau spectacle que celui qu’offrait le noble manoir sous la domination des Mailly-Conty. Il suffirait d’un écart d’imagination qui ne conviendrait pas à l’histoire, pour étaler sous les yeux du lecteur, les joutes, les tournois, les chasses, les réceptions brillantes dont Conty fut le théâtre à cette époque de splendeur féodale. A peine sorti de la maison de Mailly, le château de Conty retomba dans l’isolement et n’eut plus qu’une importance stratégique. Aussi voyons-nous le comte de St.-Pol, après avoir quitté furtivement Amiens, s’y réfugier au mois de septembre 1589. Vers la fin de cette même année, la forteresse de Conty cessa d’être un point de ralliement pour les royalistes, et courba son front orgueilleux sous les coups des ligueurs d’Amiens. Il serait difficile de décrire un château détruit depuis tant d’années. Cependant nous empruntons les détails qui suivent à deux ouvrages contemporains : « Le château de ce bourg existait sur une butte qui se remarque au milieu de la place ; son étendue était considérable : il tenait à l’ouest au bois de Conty, à l’est à la grande place, au sud aux masures de la rue verte, et au nord à l’église Saint-Antoine. On entrait dans ce château par quatre ponts-levis placés vis-à-vis de chaque entrée. Il avait 180 pieds de longueur sur chacune de ses faces. Au milieu était une tour de 120 pieds de hauteur, du sommet de laquelle on apercevait celles des châteaux de Folleville et de Famechon avec lesquelles on pouvait correspondre aisément en temps de guerre.
Il ne reste du château de Conty que la motte très élevée qui domine le bourg et même l’église. On y a découvert des souterrains et des caves magnifiques. Sur la butte du donjon, on a trouvé dernièrement dans un puits, maçonné jusqu’à 16 mètres, et plus bas, creusé dans le roc jusqu’à environ 37 mètres de profondeur, les objets suivants, entr’autres : le sceau en cuivre de Me Jean Le Quien dont nous avons déjà parlé ; deux ailes d’anges, en bronze ; une paix émaillée, en bronze, avec trèfles ; un Christ de Crucifix ; une monnaie étrangère ; le fer d’une épée ; des débris d’outils et de pioches ; des boulets en pierres ; un marteau à marquer les arbres, sur lequel était gravé un blason malheureusement altéré ; un cul-de-lampe, d’un beau travail, faisant sans doute partie d’une clef de voûte ; etc.
Par ce qui reste des murailles, nous avons vérifié que leur épaisseur était de 2 mètres 60 centimètres.
Extrait de :
CONTY, son histoire, son château, son égliseA. Gabriel Rembault
15 x 21 cm - 146 pages avec cartes postales anciennesPour en savoir plus sur ce livre...
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