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    Entre la Ficelle picarde et la Ficelle normande, il n'y a qu'un pas...

     

    La "Ficelle picarde" et la "Ficelle normande"...

    Pour 6 Ficelles picardes :

    - 300 g de farine - 1 litre de lait - 4 œufs - 30 g d’oignons - 100 g de beurre - 500 g de champignons - 6 fines tranches de jambon - 125 g de gruyère râpé - Sel, poivre et muscade.

    — Préparer une pâte à crêpes : faire une fontaine avec la farine, placer au centre les œufs, le sel puis amalgamer avec le lait. Mettre au frais pendant 2 h.
    — Hacher l’oignon et le faire cuire au beurre avec un peu de farine, mouiller avec du lait chaud, remuer et assaisonner de sel, poivre et de muscade. Laisser au feu quelques minutes. Epaissir en tournant un peu.
    — Préparer les champignons. Les faire cuire au beurre, jusqu’à ce qu’ils rendent leur liquide, mélanger le jambon coupé en morceaux et 3 cuillères à soupe de sauce.
    — Réaliser les crêpes à la poêle, dans du beurre. Garnir avec la farce, puis les rouler.
    — Beurrer le fond d’un plat à gratin et disposer les “ficelles ” côte à côte. Répandre dessus la sauce, saupoudrer de gruyère et laisser gratiner au four.
    (Le jambon peut être divisé en languettes et réparti dans chaque crêpe avec la farce, avant de les rouler).

     

    Pour 4 Ficelles normandes :

    - 4 crêpes - 4 tranches de jambon - 2 pommes - 4 cuillères à soupe de crème fraîche* - 50 g de gruyère rapé - 1 noix de beurre, du sel, du poivre.

    — Eplucher et faire sauter les pommes avec le sel.
    — Sur chaque crêpes, disposer le jambon avec les pommes.
    — Réaliser les crêpes à la poêle, dans du beurre. Garnir avec la farce, puis les rouler.
    — Beurrer le fond d’un plat à gratin et disposer les “ficelles” côte à côte. Arroser chaque crêpe d'une cuillère de crème, ajouter une pincée de gruyère râpé et laisser gratiner au four 10 mn environ. 

    *Crème normande d'Isigny !!

     

     Retrouvez la recette dans le livre "Les Ficelles de la cuisine picarde".

     


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    Paru le 15 avril 2015 :

     

    Collection En Somme n° 4

    "Excursions aux environs du Crotoy

    7 balades passionnantes conseillées aux touristes du début du XXe siècle"

     

    Excursions aux environs du Crotoy au début du XXe siècle



    Collectif  -  Format 15 x 21 cm  -  104 pages  -  9,80 €


    Sommaire de ce n° 4 :
    – Excursions aux environs du Crotoy :
    7 balades passionnantes conseillées aux touristes du début du XXe siècle :
    Rue, Regnières-Ecluse, Favières,?Le Hamelet, Crécy-en-Ponthieu, l’Abbaye de Valloires, Saint-Firmin, Saint-Quentin-en-Tourmont, La Pointe de Saint-Quentin, Abbeville.
    – Jean-Baptiste Lamarck ou le mariage de la nature et de la science.
    – L’année terrible d’un berger du Ponthieu.
    – Boucher de Perthes, ami des bêtes... et prophète.
    – Saint-Valery-sur-Somme par le texte et l’image.
    – Péronne et son arrondissement sous l’occupation (1914-1918).
    – Aux alentours d’Amiens, promenade en 1930 : une visite à Boves et Sains.
    – Sur les pas d’Albert Roze, sculpteur amiénois, sa vie, son œuvre.
    – Le feu de Saint-Jean de Long, et le tottage à Buigny-l’Abbé.

     

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    Vient de paraître... "Roye et son canton"
    ROYE ET SON CANTON
     
    Jules Mollet
     
    15 x 21 cm avec cartes postales anciennes
    192 pages
     
     
     
     
     
     
     
     
    « La ville de Roye est, après Montdidier, la localité la plus importante de l’arrondissement. Elle était, avant 1790, le siège d’un bailliage, dont la juridiction s’étendaitsur 79 paroisses. Aujourd’hui (en 1890) chef-lieu d’un canton renfermant 37 communes, elle a reconquis son titre de doyenné, que l’autorité diocésaine avait transporté à Rouvroy-en-Santerre, au XIVe siècle.
    La place de Roye est vaste et spacieuse. L’étranger y remarque en arrivant les immenses magasins des marchands de blé de la localité, qui soutiennent la réputation du marché, considéré de tout temps, comme l’un des régulateurs de la France, pour établir le prix des grains. »
     
    Cet ouvrage décrit Roye et son canton vers 1890, et retrace l’histoire de la ville et des villages du canton.
    Il est illustré de nombreuses reproductions de cartes postales anciennes.
     
    Ce livre traite également de l’histoire des villages de Armancourt. Balâtre. Beuvraignes. Les Loges. Le Cessier. La rue de l’Abbaye. Biarre. Billancourt. Froidmont. Breuil. Carrépuits. Curchy. Champien. Waucourt. Crémery. Cressy-Omancourt. Falvy. Damery. La ferme des murs. Dancourt. Dreslincourt. Ercheu. Lannoy. Ramecourt. Bessancourt. Wailly. Etalon. Herlieux. Fonches. Fonchettes. Fresnoy-les-Roye. Goyencourt. Gruny. L’Abbaye. La Baraque. Hattencourt. Herly. Laucourt. Chessoy. Léchelle-Saint-Aurin. Le Blamont. Diencourt. Liancourt-Fosse. Lessart. Manicourt. Marché-Allouarde. Moyencourt. Les Cordeliers. La Fourchelle. Popincourt. Rethonvillers. Septfours. Tilloy. Roiglise. Le Montel. Saint-Mard. Falvert. Tilloloy. Verpillieres. Villers-les-Roye.

     
     
     
     

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    Jean-Louis Rambour n'écrit pas comme tout le monde des poèmes simples. Il a toujours un angle d'attaque à lui, bien personnel.
    Théo, c'est le prénom de son grand-père, mort en 1916, à 33 ans. Ce long poème poignant d'un bout à l'autre, par la colère rentrée, le ton grinçant, l'ironie enchâssée de tendresse, fait comme un pont de chair entre le début et la fin du siècle, entre Théo et Jean-Louis, et Jean-Louis et son fils François. Jean-Louis va en quête du grand-père inconnu : un médaillon retrouvé parmi 60 cartons comme par un archéologue, une photo, quelques papiers officiels, une lettre ou deux, un souvenir en redite, une tombe anonyme. Et cette révolte du poète qui court, qui couve, qui gronde sans jamais exploser et qui fait mal comme un éclat d'obus dans notre tête de nanti du troisième millénaire, spectateur des autres guerres sur CNN.
    Un livre émouvant, terrible. La guerre préférée de Brassens, cette boucherie qui nous fait toujours dresser les cheveux, et Théo, le bûcheron abattu parmi le million et demi de morts, comme le symbole du sacrifice. [...]

    Jacques Morin

    Tu vois, Théo, tu m'as offert un café !

     

     

     

         D’ailleurs voici les mots d’un autre :

         Le 16 mai 1916

          Ma chère femme

     

    Je tiens ces quelques lignes pour te donner
    de mes nouvelles qui sont toujours de même.
    Je suis en bonne santé jusqu’à présent mais
    c’est pour te faire savoir que la journée du 15
    ça n’a pas été gai pour moi et pour mes camarades.
    Car il y a eu un petit accident. Je te dirais
    que mon caporal Rambour a été tué ce jour-là
    par un obus en plein ventre. Tu dois bien
    comprendre l’effet que j’ai eu quand j’ai appris
    de pareilles choses...

    Ça fait quoi au juste « un obus en plein ventre » ?
    Pas joli certainement.
    On a identifié le corps grâce à un porte-monnaie
    en mailles de fer
    avec dedans des pièces de 1 F exactement comme celles
    d’aujourd’hui qu’on met dans les bornes des
    parkings payants ou dans les distributeurs
    de boisson.
    La même gravure en tout cas : la semeuse de Roty,
    pieds nus, les jambes dans un joli drapé,
    le bonnet phrygien et le soleil coupé
    par l’horizon.
    Un jour, et ce n’était pas dans l’intention
    de nuire puisque les pièces de 1916, elles,
    étaient en argent, je me suis acheté
    quelque chose avec l’une d’elles. Ça
    a marché sans problème.
    Tu vois, Théo, tu m’as offert un café,
    soixante-dix ans après ta mort, avec
    l’argent de ta solde.

     

    Le livre "THÉO" (poème) de Jean-Louis Rambour.

     


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